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Résumé :

En plus d’être une source de nutriments essentiels à notre organisme, les protéines alimentaires participent à la régulation de l’homéostasie énergétique. Dans un contexte épidémique d’obésité, de surconsommation alimentaire, et donc de raréfaction des ressources, la caractérisation du rôle des protéines sur la santé devient cruciale. De manière générale, les protéines sont connues pour réduire la prise alimentaire et améliorer l’homéostasie du glucose, mais très peu d’études se sont intéressées à comparer les effets de l’origine protéique sur ces phénomènes. L’objectif de cette thèse est de comparer des protéines, de sources alimentaires différentes, sur certains mécanismes impliqués dans la régulation périphérique de la prise alimentaire et du métabolisme glucidique. Ainsi des protéines d’origine animale et végétale ont été sélectionnées : l’hémoglobine bovine, les caséines, l’ovalbumine, le lactosérum, la gélatine de poisson, les protéines de pois et de gluten. Une première étude a permis d’étudier et de comparer leurs effets sur la prise alimentaire à court terme. Une seconde a permis d’étudier l’effet des protéines sur l’inhibition de l’activité de la DPP-IV (Dipeptidyl peptidase IV).

Et enfin, une troisième étude, a été réalisée pour déterminer l’effet des protéines sur l’absorption intestinale du glucose. Les résultats obtenus mettent globalement en évidence un effet de la source protéique sur l’homéostasie énergétique via des actions différentes sur les marqueurs étudiés tels que les hormones intestinales et certaines enzymes impliquées. Ce travail met également en évidence, pour la première fois, qu'un apport aigu en protéines pourrait améliorer la tolérance au glucose en inhibant son absorption par l’intestin. L’ensemble de ces études, a permis de mettre en évidence l’importance des protéines dans les mécanismes de régulation de l’homéostasie énergétique par leurs actions sur certains marqueurs du métabolisme glucidique et de la prise alimentaire. Les résultats obtenus au cours de ce travail montrent également l’importance de l’origine et de la nature des protéines et contribuent ainsi à mieux les caractériser pour de meilleures utilisation et valorisation.

Le jury était composé :

• Didier Remond, Maitre de conférences (HDR), Université de Clermont-Ferrand, Rapporteur
• Claude Knauf, Professeur, Université de Toulouse, Rapporteur
• Claire Gaudichon, Professeure, AgroParisTech, Examinateur
• Michelle Bastide, Maitre de conférences (HDR), Université de Lille, Examinateur
• Rozenn Ravallec, Professeure, Université de Lille, Directrice de thèse
• Benoit Cudennec, Maitre de conférences (HDR), Université de Lille, Directeur de thèse
• Camille Dugardin, Docteur, Ingénieure de recherche, UMRT 1158, Invitée
• Pascal Dhulster, Professeur, Université de Nîmes, Invité

Toutes nos félicitations.